de la poubelle au néo gustavien, histoire féerique d'un pauvre tabouret
Un chaud soir de juillet, nous allions faire un tour sur le port, lorsque au coin d'une rue, je vois un tabouret blanc abandonné à la porte de service d'une banque, une heure après, nous repassons par cette rue, et le tabouret est là, triste et solitaire, personne n'en a voulu, hop, ni une ni deux, je ne résiste pas je l'embarque ce qui était mon intention s'il était toujours là au retour, il ira dans la cuisine, un siège d'appoint ca sert toujours et puis moi, lorsque je trouve un truc dans une poubelle ou mis sur le trottoir, s'il me plait, c'est Noël. Je le porte jusqu'à la maison nous n'en sommes qu'à 700 ou 800 mètres.
La peinture blanche est ignoble, c'est une peinture épaisse pour les murs extérieurs façon crépi, et pas facile à enlever, mais on y arrive, seconde couche du noir maronnasse, peut-être du brou du noix...après décapage complet il s'avère que les pieds sont en acajou et l'assise en pin recouverte de placage en acajou , tout au moins la partie visible...le rembourrage de l'assise est une antiquité crapoteuse, donc monsieur Bleu Nordique décide de tout refaire.
Au final, il est recouvert du tissus de ms anciens double-rideaux qui vont aussi recouvrir les chaises chinées samedi. et le voici....avec une nouvelle jeunesse néo gustavienne qui s'intègre parfaitement dans la cuisine.
Nous n'avons rien acheté pour le refaire à part la mousse pour l'assise, j'ai des réserves de peinture dans mes tiroirs, j'ai donc fait mon mélange, je voulais obtenir le même bleu que le tabouret/escabeau chiné il y a 15 jours, je l'ai d'ailleurs refaite cette nuance, mais monsieur mon mari préférait un gris un peu foncé...puisqu'il s'est octroyé ce chouette tabouret devenu SON tabouret...alors que lorsque je suis rentrée avec lui, il avait levé les bras au ciel en me demandant ce que j'allais faire de cette cochonnerie... et oui !
( la peluche sur le parquet est le jouet favori de Corentin ( le chat, pas un bébé )
Le voici avant :
Et après